Le personnel plaignant espère que Guy Roger Zo’o Olouman le Délégué de la Communauté urbaine d'Ebolowa pourra résoudre ce problème.
L’information est relayée par le quotidien Mutations du 5 septembre 2018. La hiérarchie de la Communauté urbaine d'Ebolowa et son personnel ne sont pas en phase en ce moment, à cause d’un problème de salaire, qui se pose depuis trois mois. Pour mieux examiner les contours de ce problème et s’accorder, les délégués du personnel ont tenu à la «bibliothèque municipale Ndjemba Medou», une réunion de crise, il y a de cela quelques jours. Notre confrère rapporte qu’au terme de ladite réunion, les participants ont affirmé qu’ils perdent déjà patience. «Nous sommes fatigués d’entendre la même chanson tout le temps. Notre argent doit sortir, sinon on passera à la vitesse supérieure», a déclaré l’un d’eux.
Idiebi Messia Zembou le délégué du personnel de la Communauté urbaine d’Ebolowa approché par Mutations a indiqué à celui-ci, qu’ils sont en fait victimes des manigances de la trésorerie. «Je ne voudrais pas vous le cacher. C’est au niveau de la trésorerie d’Ebolowa que nous sommes coincés. Toutes les démarches entreprises pour endiguer le mal se sont avérées infructueuses jusqu’ici. Mais nous continuons à compter sur le délégué du gouvernement pour résoudre cette crise», a déclaré cette dernière. Les déclarations d’Idiebi Messia Zembou ont été confirmées par le receveur municipal. Le quotidien rapporte que ce dernier parle des retards accusés par l’Etat en matière de mise à disposition des fonds. Et une fois même mobilisés, lesdits fonds ne parviennent pas à couvrir l’ensemble des charges. Le receveur municipal a indiqué que c’est depuis le mois d’avril que les ordres de virement ont été signés. «Nous continuons d’attendre que la situation évolue du côté de la trésorerie», a-t-il ajouté.
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François Mbassi, trésorier payeur général (Tpg) d’Ebolowa, reconnait toutefois que les tensions de trésorerie sont la principale raison des contretemps observés dans ces opérations. Pour lui si on se servait des recettes du terrain, on pourrait bien faire face à la situation sus présentée. Une proposition que rejette le receveur municipal. La raison étant que ces recettes ne représentent rien par rapport à la masse salariale qui s’élève à 25 millions Fcfa par mois.